Paris (3e)

Galerie Alberta Pane

Claude Cahun / Marcel Moore
Claude Cahun
Du 12 septembre au 9 novembre
Vernissage le 12 septembre

L’œuvre de Claude Cahun (1894-1954)
établit à travers une variété
de médiums une pratique artistique
radicale, d’une actualité toute
contemporaine. En témoignent
les tirages et éditions originales
qui sont dévoilés par la galerie
Alberta Pane dans le solo show
Claude Cahun / Marcel Moore,
mis en regard avec Hypnotic show
(in pictures), une exposition
personnelle de l’artiste Marcos
Lutyens, présentée dans le deuxième
espace de la galerie.

Paris (3e)

Galerie Anne-Sarah Bénichou

Hasards exquis – une exposition
pissenlit
Mireille Blanc, Juliette Minchin,
Decebal Scriba, Maxime
Verdier, avec une sélection
d’œuvres historiques d’artistes
surréalistes parmi lesquels
Man Ray, Hans Bellmer,
Salvador Dali, Wols, etc
Du 31 août au 25 septembre
Vernissage le 31 août

L’exposition, répartie sur deux lieux,
établit un dialogue fécond entre
esthétique surréaliste
et art contemporain. Les œuvres
de figures historiques du mouvement
(Man Ray, Salvador Dalí, Hans
Bellmer) entrent en écho avec celles
des artistes de la galerie Anne-Sarah
Benichou, tandis qu’à partir
du 14 septembre, Natalie Seroussi
laisse carte blanche à l’artiste
Massinissa Selmani (1980) pour
mettre en regard sa pratique
personnelle et une sélection
d’œuvres surréalistes.

Paris (3e)

Galerie C – Paris

Space Tectonic
Sabine Hertig
Du 5 septembre au 21 septembre
et du 3 octobre au 26 octobre
Vernissage le 5 septembre

L’exposition présentera l’univers
de l’artiste Sabine Hertig (1982),
qui réalise ses collages à partir
d’images d’archives
ou de photographies arrachées
à des livres et des magazines, créant
ainsi des espaces mystérieux, aux
accents fantastiques. Sa démarche,
profondément personnelle, se noue
parfois directement à l’héritage
surréaliste, ainsi, dans son œuvre
Possibilities, réalisée en 2022
et inspirée par la photographie
signée Brassaï de l’atelier
de Giacometti : les douze collages
composant l’œuvre seront exposés.

Paris (3e)

Galerie Christophe Gaillard

« Jean-Pierre Duprey : un trésor
dévoilé de la collection Daniel
Cordier »
Jean-Pierre Duprey
Du 31 août au 21 septembre
Vernissage le 5 septembre
Commissaire : Armance Léger

À l’occasion du centenaire
du Surréalisme et dans la suite
de ses expositions monographiques
consacrées au fonds Daniel Cordier,
la galerie Christophe Gaillard
présentera une exposition d’œuvres
sur papier et de sculptures de
Jean-Pierre Duprey.

Paris (11e)

Galerie Magda Danysz

IMAGINE by Obvious
Intelligence artificielle
et neurosciences, aux portes
d’un nouveau surréalisme
OBVIOUS
Du 5 octobre au 9 novembre
Vernissage le 5 octobre

Obvious est un trio d’artistes
et chercheurs français dont le travail
novateur, à l’intersection de l’art
et de la science, utilise les outils
d’intelligence artificielle les plus
récents pour repousser les limites
de l’expression artistique
contemporaine. L’exposition
IMAGINE by Obvious constitue
une véritable exploration
des méandres de l’esprit humain :
fruit de recherches menées avec
l’ICM, elle exposera des œuvres créées grâce au procédé
Mind-to-Image, qui permet
de générer des images directement
à partir de nos représentations
mentales, réalisant ainsi, un siècle
plus tard, le souhait des surréalistes
d’une création immédiate et directe,
à l’image de l’écriture automatique.

Paris (3e)

Galerie Droste

Simone Haack
Du 29 août au 19 octobre
Vernissage le 29 août

Avec Helix of Realism, la peintre
allemande Simone Haack présente
à la fois ses peintures – sortes
de paysages capillaires – et,
de manière inédite, ses propres
carnets de rêves. Depuis ses débuts
à l’École nationale supérieure
des Beaux-Arts dans la classe
de Pat Andrea, elle
a méticuleusement continué,
à l’instar de la peintre américaine
Julie Curtiss, à consigner
et reproduire ses rêves sur papier.
Comme les surréalistes, elle
s’abandonne au rêve comme
une manifestation de l’inconscient
et l’explore également
par la peinture. Les peintures
actuelles de l’élève de Katharina
Grosse et de Karin Kneffel sont
une ode au regard macroscopique
jeté sur l’onirique, une réflexion
sur l’essence de l’identité
et un voyage aussi alléchant
qu’inquiétant.

Paris (3e)

Galerie Jeanne Bucher Jaeger

HISTOIRE NATURELLE –
Max Ernst (édition
publiée par Jeanne Bucher
en 1926)
Du 21 septembre 2024
au 18 janvier 2025

À l’aube de son centenaire en 2025,
la galerie Jeanne Bucher Jaeger
expose l’édition HISTOIRE
NATURELLE de Max Ernst publiée
en 1926 par Jeanne Bucher. Il s’agit
de l’un des tout premiers albums
des Éditions Jeanne Bucher,
qui se poursuivront avec
de nombreux artistes et poètes
surréalistes tels Max Ernst, Tristan
Tzara, Georges Hugnet, Man Ray,
Paul Eluard, Hans Bellmer, Yves
Tanguy, Jean Hugo...Cette édition,
se composant de 34 frottages
et grattages de l’artiste, fît l’objet
d’une présentation spécifique dans
la boutique Pierre Chareau entre
le 24 avril et le 15 mai 1926.
En dialogue avec cette présentation
d’Histoire Naturelle, de Max Ernst,
se tient à la galerie la nouvelle
exposition d’Evi Keller, ORIGINES.

Paris (3e)

Galerie Jean-François Cazeau

André Masson : le surréalisme
révolutionnaire
André Masson
Du 26 septembre au 21 décembre
Vernissage le 26 septembre
Commissaire : Diana Durlanescu

Cette exposition offre une plongée
dans l’univers artistique de l’artiste
André Masson (1896-1987),
qui rencontre André Breton en 1924
et lui sera lié toute sa vie,
particulièrement pendant leur exil
sur le continent américain.
Sa production artistique, marquée
par la recherche constante
de la variété et de l’originalité
est mise à l’honneur dans tout
ce qu’elle a de plus inventif.
Une trentaine d’œuvres représentent
toutes les périodes de création
de Masson, depuis ses débuts
cubistes jusqu’aux recherches d’un
langage pictural abstrait dans
les années 1950. L’exposition André
Masson : le surréalisme révolutionnaire,
révèle ainsi toutes les facettes
de l’œuvre de l’artiste, résumé
par cette formule enthousiaste
de Breton : «L’éclectisme dirige, rien
de plus beau».

Paris (3e)

Galerie Papiers d’Art

L’irrésistible besoin d’être
Raoul Ubac et Louve Delfieu
Du 10 octobre au 9 novembre
Vernissage le 10 octobre

Raoul Ubac (1910-1985) découvre
le surréalisme au tournant
des années 1930, année
où il s’installe à Paris et commence
à explorer les thèmes du corps,
du minéral, de la mythologie,
au moyen de nouvelles techniques
photographiques. Fondateur avec
Magritte de la revue L’Invention
collective, membre du collectif
«La Main à la plume», Raoul Ubac
est une figure du surréalisme
en photographie: à la galerie Papiers
d’Art, ses œuvres entrent en lien
avec la production hybride
de la photographie contemporaine
de Louve Delfieu (née en 1985),
qui mêle, à travers des procédés
photographiques anciens
et contemporains, la fusion entre
les corps et le monde organique
et la nature.

Paris (3e)

Galerie Pauline Pavec

Jacqueline Lamba
Dora Maar
Celles Qui Avancent
Jacqueline Lamba et Dora Maar
Du 12 septembre au 16 novembre
Vernissage le 12 septembre

Cette exposition à deux voix éclaire
les trajectoires communes de deux
artistes surréalistes, Jacqueline
Lamba (1910-1993) et Dora Maar
(1907-1997). Richement illustrée
d’archives et de photographies, elle
dévoile des œuvres des années 1930
à 1970, dont certaines sont inédites,
et qui témoignent de la proximité
amicale et esthétique entre les deux
artistes. L’exposition sera
accompagnée d’une publication avec
des textes de Victoria Combalia
et Alba Romano-Pace.

Paris (3e)

Galerie Perrotin

Panorama
Yves Laloy et Jean-Marie Appriou
Du 14 octobre au 19 octobre

Quoiqu’Yves Laloy (1920-1999) n’ait
jamais adhéré au mouvement
surréaliste, ses œuvres furent
exposées dans plusieurs expositions
collectives du surréalisme,
aux galeries À l’Étoile scellée
ou La Cour d’Ingres, et ont suscité
l’admiration de Breton, qui possédait une de ses toiles et utilisa pour
l’édition de 1965 du Surréalisme
et la peinture une autre de ses œuvres.
Les toiles de Laloy présentées
à la galerie Perrotin, datant
des années 1950 et 1960 sont mises
en regard avec une œuvre
de l’artiste Jean-Marie Appriou
(1986), dont les sculptures explorent
des mondes merveilleux
et fantastiques.

Paris (3e)

Gilles Peyroulet & Cie

La Photographie Surréaliste
ou l’aboutissement d’un médium
1929-1939
Hans Bellmer, Brassaï, Eli Lotar,
Dora Maar, Jean Painlevé,
Man Ray, avec focus
sur Raoul Ubac
Du 3 octobre au 14 décembre
Vernissage le 3 octobre

L’exposition réunit différents
photographes liés à l’aventure
surréaliste, autour de la
figure tutélaire de Raoul Ubac
(1910-1985), en tirages
d’époque. Ces photographies
témoignent de l’activité artistique
foisonnante à Paris pendant
les premières années
du surréalisme, et la
manière dont les photographes
se sont saisis des progrès
techniques de leur discipline pour
produire des œuvres radicalement
nouvelles. L’exposition présente
également un riche fonds
d’archives, rassemblant des
revues, magazines et documents
photographiques qui ont inspiré
les artistes surréalistes
ou dans lesquels ils publiaient
leurs œuvres.

Paris (3e)

Sans titre

Tombé.e.s vers le haut
Eva Aeppli, Zhiliang Jin
Du 5 septembre au 5 octobre
Vernissage le 5 septembre

L’exposition propose un dialogue
entre l’artiste suisse Eva Aeppli
(1925-2015) et le peintre chinois
Zhiliang Jin (1995) et confronte
les psychés des deux artistes, entre
traumatismes et visions oniriques.

Romainville (93)

Galerie Sator

L’Attente et la Raison ardente
Jean-Claude Silbermann
Du 13 septembre au 5 octobre
Vernissage le 12 septembre

À la rentrée sera présentée
une exposition des oeuvres de
Jean-Claude Silberman (1935);
artiste français qui rejoint les rangs
des surréalistes au milieu
des années 1950 et devient l’un
des membres les plus actifs
du mouvement jusqu’à son
autodissolution en 1969. Ses œuvres,
minutieuses et imprévisibles,
perpétuent le surréalisme dans
le présent. Pour leur auteur, «être
surréaliste, c’est être».
Leonora Carrington – Talismans
surréalistes
Leonora Carrington Laurent
Doucet, Fermin Llamazares
et Pierre-François Limbosch
Du 12 octobre au 2 novembre
Vernissage le 15 octobre
Fruit d’un partenariat noué entre
la galerie Sator, le Centre
International du Surréalisme
et de la Citoyenneté Mondiale
et le Consejo Leonora Carrington
au Mexique, l’exposition présente
des œuvres de petit format
et des lettres inédites de Carrington
(1917-2011), dévoilant
un pan de sa production méconnu.

Paris (4e)

Semiose

Présence Panchounette surréaliste ?
Mon œil !
Présence Panchounette
Du 31 août au 5 octobre
Vernissage le 31 août

Dans le contexte des révoltes
d’étudiants et d’ouvriers de mai-juin
1968 et des années 1970
ultra-politisées, Présence
Panchounette s’est imprégnée
et a recueilli à sa manière le message
situationniste relatif aux
avant-gardes. «Le dadaïsme a voulu
supprimer l’art sans le réaliser»
alors que «le surréalisme a voulu
réaliser l’art sans le supprimer»
résume Guy Debord (1931-1994). Loin
de négliger dada et surréalisme,
il convient plutôt de tirer les conséquences de leurs impasses
historiques respectives. [...] Alors
que le groupe surréaliste parisien
s’auto-dissout en 1969 et que les
situationnistes font de même
en 1972, Présence Panchounette
donne sa propre définition critique,
insolente, déclassante d’une
production post-artistique. [...]
Après cinquante
ans de transfigurations esthétiques,
dans quelle mesure l’opération
symbolique de reconnaissance
de l’objet d’art peut-elle atteindre
à un degré d’incandescence tel qu’il
suscite l’embarras ou l’inquiétude
de celui qui regarde ? Sommes-nous
devenus totalement blasés ?
À certaines conditions,
les ressources du mauvais goût
demeurent vivifiantes, rétorque
Présence Panchounette, parce
qu’elles préservent le sens
de la surprise: «Ce qui est
intolérable dans le vulgaire, c’est
son innocence» estime le collectif.

Paris (3e)

Galerie Sophie Scheidecker

Jorge Camacho : Hommage
au Surréalisme
Jorge Camacho
Du 13 septembre au 19 octobre
Vernissage le 12 septembre

Une exposition qui éclaire l’œuvre
de Jorge Camacho (1934-2011),
peintre cubain arrivé en France
en 1959, où il noue une amitié avec
le sculpteur Agustín Cárdenas
(1927-2001). Il expose par la suite
ses œuvres à la galerie Daniel
Cordier, et rencontre André Breton.
Il reste lié aux surréalistes jusqu’à
la dissolution du groupe en 1969.
Passionné d’occultisme, ses œuvres
nous plongent au sein d’un univers
radicalement original, baigné
de fantastique et d’ésotérisme.

Galerie 1900-2000

Provenance André Breton
Œuvres et livres ayant appartenu
à André Breton
Du 5 septembre au 23 novembre
Vernissage le 5 septembre
Commissaire : David Fleiss

Cette exposition est consacrée
à André Breton (1896-1966), figure
consubstantielle au mouvement
surréaliste, qu’il fonde et accompagne
jusqu’à sa mort. Non seulement
théoricien, critique et animateur
du groupe, André Breton est aussi
un bibliophile et un collectionneur
d’art, qui expose ses œuvres dans
son appartement-atelier du 42, rue
Fontaine (dans le 18e
arrondissement):
cette exposition inédite sera
composée d’œuvres et de livres ayant
appartenu à André Breton, dont
certains n’ont jamais été montrés
au public, ainsi que d’œuvres réalisées
par André Breton lui-même;
elle rend hommage à son «œil»
de collectionneur et d’artiste, et à
son influence sur l’art du XXe
siècle.

Paris (6e)

Galerie Berthet-Aittouarès

Georges Goldfayn, Une passion
surréaliste
Gunter Brus, Gaston Chaissac,
Simon Hantai, Jindrich Heisler,
Konrad Klapheck, Jan Krizek,
André Masson, Wolfgang
Paalen, Friedrich Schröder
Sonnenstern, Louis Soutter,
Jindrich Styrsky, Hervé
Télémaque, Toyen, Aloys Zötl
Du 5 septembre au 16 novembre
Vernissage le 5 septembre
Commissaires: Annie Le Brun,
Pierre Wat
Rencontre avec Pierre Wat,
jeudi 26 septembre
Rencontre avec Annie Le Brun,
jeudi 7 novembre

Cette exposition rend hommage
à Georges Goldfayn (1933-2019),
écrivain proche du mouvement
surréaliste. Lié à André Breton
dès les années 1950, il devient
«secrétaire» de la galerie À l’Etoile
scellée, animée par Breton, entre
1952 et 1956. Cette exposition,
en reconstituant son espace
de vie ainsi que sa collection d’art
océanien et d’œuvres surréalistes,
rend hommage à son regard averti
de collectionneur et de fin connaisseur
du mouvement surréaliste. Les
interventions d’Annie Le Brun et de
Pierre Wat ont permis de mettre
en lumière la personnalité et le rôle
importants de Georges Goldfayn
au sein du groupe des surréalistes.
Annie Le Brun, écrivaine et poétesse du
surréalisme, a été l’amie de Georges
Goldfayn dès les années 1960 et
partagea notamment une relation
essentielle avec André Breton et
l’artiste Toyen. Elle a été co-commissaire
de la rétrospective de Toyen au
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
en 2022. Pierre Wat, également,
commissaire d’expositions
et dernièrement pour De Staël au Musée d’Art Moderne de la ville
de Paris en 2023, est historien de l’art
et professeur à l’université Paris I.

Paris (6e)

Galerie Claude Bernard

Cabinet surréaliste
Alan Glass
Du 5 septembre au 12 octobre
Vernissage le 5 septembre

La galerie Claude Bernard présente
une quinzaine d’œuvres d’Alan Glass
(1932-2023), artiste proche des
surréalistes auquel André Breton
consacre une exposition au Terrain Vague en 1958 à Paris. Ses boîtes-
objets, proches de l’univers de l’artiste américain Joseph Cornell,
explorent le merveilleux surréaliste.

Galerie Loevenbruck

Exposition collective
L’Objet surrréaliste
Exposition inaugurale
Victorien Sardou – Spiritisme
Du 20 septembre au 26 octobre
Vernissages le 19 septembre

L’exposition L’Objet Surréaliste
prolonge les questions soulevées par le surréalisme autour
de la sculpture et de l’objet.
Son parcours revient sur le recours
à l’objet quotidien pour «subvertir
le réel sans le nier». Avec les œuvres
de Virginie Barré, Daniel Dewar
& Grégory Gicquel, Jakob Lena Knebl,
Arnaud Labelle-Rojoux, Philippe
Mayaux, Chloé Royer, Ashley Hans
Scheirl et Alina Szapocznikow.
La galerie Lœvenbruck inaugure
son nouvel espace avec
une exposition dédiée à l’œuvre
de Victorien Sardou (1831-1908),
précurseur de l’art spirite.
Ce nouveau lieu rend hommage
à la galerie Surréaliste de 1926, dont
la vitrine a été immortalisée par une
photographie de Man Ray prise vers
1927. L’exposition présente
un ensemble de six dessins originaux,
ainsi que deux gravures insignes,
provenant de collections
particulières. Ces œuvres sont
contextualisées par des documents
manuscrits, traitant du spiritisme,
jamais montrés auparavant.

Paris (6e)

Galerie Kaléidoscope

Surréel. Trois petites histoires
surréalistes
Jean Arp, Enrico Baj, Hans
Bellmer, Erwin Blumenfeld,
Louise Bourgeois, Victor
Brauner, André Breton,
Léonora Carrington, Salvador
Dali, Oscar Dominguez,
Max Ernst, Jacques Grinberg,
Vassili Kandinsky, Frantisek
Kupka, Yayoi Kusama,
Wilfredo Lam, Sigalit Landau,
Le Corbusier, Annette
Messager, André Masson,
Roberto Matta, Sabine
Monirys, Francis Picabia,
Anton Prinner, Man Ray,
Antonio Recalcati, Carl
Strüwe, Fernand Teyssier,
Léon Tutundjian, Raoul Ubac...
Du 5 septembre au 30 novembre
Vernissage le 5 septembre
Commissaire : Guitemie Maldonado

Pour la première fois depuis la mise
en place de leur alliance, les galeries
Le Minotaure, Kaléidoscope, et Alain
Le Gaillard conçoivent une exposition
commune pour nous raconter Trois
petites histoires surréalistes.
Elles s’associent avec
la Collection Jacques et Thessa
Herold et nous proposent
un surprenant voyage à remonter
le temps, de nos jours à 1924, fait
de rapprochements inattendus:
des psychédéliques chaussures
de Yayoi Kusama aux compositions
biomorphiques de Jean Arp ;
du portrait d’Apollinaire d’Antonio
Recalcati, façon De Chirico,
aux contrées énigmatiques
de Kandinsky; des agencements
douloureux de Louise Bourgeois
à l’érotisme fruité d’Ervand Kotchar.
Plus de 60 œuvres au ressort
SURREEL. L’accrochage se déploie aux trois adresses historiques
– le 2 rue des Beaux-Arts,
où est ouverte en 1948 la mythique
librairie surréaliste Le Minotaure;
le 23 rue de Seine,
et le 19 rue Mazarine – pour
proposer une déambulation en trois
stations thématiques: Formes
simples | Métamorphoses | Rêves
et cauchemars.
Invitation à arpenter ces rues
du Saint-Germain des surréalistes
et à y prendre, comme eux, «le vent
de l’éventuel».
L’exposition est accompagnée
d’un catalogue riche des textes
de Guitemie Maldonado
et de documents d’archives.

Paris (6e)

Galerie Natalie Seroussi

Hasards Exquis – une exposition
pissenlit
André Breton, Jean Arp, Hannah
Hoch, Kurt Schwitters, Hans
Bellmer, Man Ray, André
Masson, Massinissa Selmani,
Jean Crotti, Raoul Hausmann,
Jindrich Styrsky, Suzanne
Duchamp, Raymond Hains, Wols
Du 14 septembre 2024
au 11 janvier 2025
Vernissage le 14 septembre
Commissaire : Anaël Pigeat

L’exposition, répartie sur deux lieux,
établit un dialogue fécond entre
esthétique surréaliste
et art contemporain. Les œuvres
de figures historiques du mouvement
(Man Ray, Salvador Dalí, Hans
Bellmer) entrent en écho avec celles
des artistes de la galerie Anne-Sarah
Benichou, tandis qu’à partir
du 14 septembre, Natalie Seroussi
laisse carte blanche à l’artiste
Massinissa Selmani (1980) pour
mettre en regard sa pratique
personnelle et une sélection
d’œuvres surréalistes.

Paris (6e)

Galerie Pixi-Marie Victoire Poliakoff

GALERIE PIXI
– MARIE VICTOIRE
POLIAKOFF O 95 rue de Seine, 75006
Ted Joans, Dirty Rainbow Rimbaud,
Paris 1981
Ted Joans
Du 2 septembre au 9 octobre
Vernissage le 2 septembre
Commissaire : Gwenolee Zürcher

En partenariat avec la Zürcher
Gallery (New York), la galerie
présente les dessins surréalistes
du poète, trompettiste de jazz
et plasticien, Ted Joans (1928-2003),
proche de la Beat Generation et seul
«surréaliste afro-américain»
d’après André Breton.

Paris (6e)

Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois

Surréalistes d’hier et d’aujourd’hui
Agustin Cardenas, Jorge Luis
Miranda Carracedo, Erik
Dietman, Max Ernst, Olga
Luna, Jacques Maret, Raoul
Michau, Pierre Molinier,Yehuda Neiman,
Yujiro Otsuki, Franz Roh,
Corinne Sanmarcelli,
Ruytchi Souzouki,
Roland Topor
Du 3 octobre au 2 novembre
Vernissage le 3 octobre

La Galerie Vallois présente
une sélection d’œuvres allant
des années 1920 à l’époque
contemporaine. Elle est composée
non seulement des œuvres
des membres historiques du groupe
surréaliste, comme le sculpteur
d’origine cubaine Agustín Cárdenas
(1927-2001), arrivé à Paris au milieu
des années 1950 et exposant
rapidement avec les surréalistes,
ou encore Max Ernst (1891-1976),
lié dès 1921 à André Breton
(18996-1966), mais aussi des œuvres
contemporaines dont l’esthétique
et la démarche relèvent
du surréalisme. Parmi les œuvres
présentées, l’univers de l’artiste
cubain Jorge Luis Miranda Carracedo
(1971), qui puise son inspiration
non seulement dans le conte
et le merveilleux mais aussi dans
la science et la modernité, montrent
combien l’esthétique surréaliste
continue d’interroger
et de se prolonger au sein
des productions contemporaines.

Paris (6e)

Galerie Vallois

Hypnos – Sommeil(s) et dessins
Hypnotiques
Coco Fronsac
Du 3 octobre au 2 novembre
Vernissage le 3 octobre
L’artiste Coco Fronsac (1962)
construit à partir de photographies
et de portraits anciens une œuvre
singulière, profondément imprégnée
par l’héritage surréaliste,
mouvement auquel elle fait
régulièrement référence dans ses
œuvres. L’exposition Hypnos rend
un hommage décalé et irrévérencieux
à l’un des premiers moments
du surréalisme, avant la publication
du manifeste (1924), au plus près
de l’état du rêve et de l’inconscient:
celui des sommeils hypnotiques. Coco
Fronsac expose des œuvres créées
entre 2015 et 2022 qui font écho
aux Dessins hypnotiques de Robert
Desnos (1900-1945), réalisés lors
des séances de sommeil hypnotique
avec les artistes du groupe
surréaliste, entre 1922 et 1923.

Paris (8e)

Galerie Raphaël Durazzo

Éperdument Surréaliste
Leonora Carrington
Leonor Fini, Dorothea Tanning,
Sarah Anstis, Ginny Casey,
Pipper Bangs, Somaya Critchlow
Du 26 septembre au 23 novembre
Vernissage le 26 septembre
Commissaire : Alyce Mahon

Trois artistes majeures
du mouvement (Leonora Carrington,
Leonor Fini, Dorothea Tanning)
entrent en conversation avec cinq
artistes contemporaines dont
les pratiques perpétuent, par leur
diversité technique et leur liberté
formelle, l’héritage surréaliste.

Paris (8e)

Galerie Françoise Livinec

24 rue Penthièvre, 75008
La Galaxie André Breton
Alexander Calder, Yves Elléouët,
Jacqueline Lamba
Du 14 novembre 2024 au 13 janvier
2025

La galerie Françoise Livinec dévoile
l’œuvre de trois artistes qui ont joué
un rôle important dans l’histoire du
surréalisme, soit par leur proximité
avec Breton (Alexander Calder
[1898-1976], Yves Elléouët [1932-1975]),
soit dans leur participation
au surréalisme international
(Jacqueline Lamba [1910-1993]), et
dont la place au sein du mouvement
reste encore à (re)découvrir.
O 30 rue de Penthièvre
Surréalisme. D’abord et toujours
Louise Barbu, Yves Elléouët,
Slavko Kopaˇ et Mayo
Du 14 novembre 2024 au 13 janvier
2025
La galerie Françoise Livinec
présente l’œuvre de plusieurs
artistes surréalistes Louise Barbu
(1931-2021), Yves Elléouët
(1932-1975), Slavko Kopaˇ (1913-1995)
et, Mayo (1905-1990). La galerie
souhaite mettre en avant
ces artistes et ainsi restituer leur
place dans l’histoire du surréalisme
et plus globalement dans l’histoire
de l’art. Il s’agit d’établir des ponts
et des échos du surréalisme
à une histoire contemporaine.

Galerie Jacques Bailly

André Masson 1921-1974
André Masson
Du 4 septembre au 19 octobre
Vernissage le 25 septembre
Commissaire : Jacques Bailly

Dans le prolongement de son
engagement durable avec l’œuvre
d’André Masson, initié dès
l’ouverture de la galerie en 1973,
la galerie Jacques Bailly présente
une rétrospective des œuvres
de l’artiste de 1921 à 1974.

Paris (8e)

Tornabuoni Art

Métaphysique du rêve
Felice Casorati, Giorgio De Chirico,
Renato Paresce, Alberto
Savinio, Gino Severini,
Mario Tozzi
Du 12 septembre au 9 octobre
Vernissage le 12 septembre

La peinture métaphysique est mise
à l’honneur chez Tornabuoni Art,
qui expose dix œuvres de Giorgio
de Chirico (1888-1978), artiste italien
admiré des surréalistes, et sur
lesquels il eut une grande influence:
André Breton posséda jusqu’en 1964
Le Cerveau de l’enfant, toile qui était
pour lui douée «d’un pouvoir de choc
exceptionnel.» Les œuvres de Giorgio
de Chirico entrent en dialogue avec
huit artistes de sa génération, qui
ont comme lui fait de l’intériorité et
du rêve les sources de leur peinture.

Paris (10e)

Les Douches La Galerie

Val Telberg – Un surréaliste
américain à Paris
Val Telberg
Du 12 septembre au 10 novembre
Vernissage le 18 septembre

Les Douches la Galerie présente
Val Telberg, Un surréaliste américain
à Paris, une exposition dédiée
à Val Telberg (1910-1995),
photographe né à Moscou, et établi
aux États-Unis à partir de 1938.
Ses créations, incluant également
des peintures, des sculptures
et des films, sont présentes dans
de nombreuses collections
internationales, dont celle du Centre
Pompidou. À l’occasion de cette
exposition, les visiteurs pourront
(re)découvrir les œuvres
expérimentales et oniriques
de Val Telberg, qui frappent par leurs
superpositions audacieuses et leurs
compositions surréalistes, entre
espace réel et monde rêvé.

Paris (2e)

Galerie Francoise Paviot

Un studiolo pour le Surréalisme
Hans Bellmer, Brassaï, Salvador
Dali, Georges Hugnet, André
Kertesz, Dora Maar, Man Ray.
Du 21 septembre au 26 octobre
Vernissage le 21 septembre
Commissaires: Françoise
et Alain Paviot

Le «studiolo» surréaliste de
Françoise Paviot regroupe une
sélection de photographies, d’objets,
de dessins et de publications
surréalistes, qui éclairent les thèmes
de prédilection du mouvement,
de la ville à l’érotisme, et la diversité
de leurs innovations formelles.
La Galerie créée en 1974 par Alain
Paviot auquel s’est associée, en 1995,
Françoise Paviot, fête cette année
son jubilé, soit 50 années d’existence.
Une bonne partie de son parcours
a été placé sous le signe des artistes
qui ont participé de près ou de loin,
au mouvement surréaliste. De
nombreuses œuvres ont ainsi été
exposées pour figurer ensuite dans
de prestigieuses collections
institutionnelles ou privées, en France
et à l’étranger. Ce sont de nouvelles
acquisitions, photographies, objets,
dessin, tapisserie qui seront
présentées dans cette exposition.

Romainville (93)

Galerie Jocelyn Wolff

Transformer le monde, changer la vie :
une bibliothèque surréaliste
Louis Aragon, Georges Bataille,
Hans Bellmer, Diego Bianchi,
André Boiffard, Claude Cahun,
Simone Collinet, Alfred
Courmes, Arthur Cravan,
Guillaume Dégé, André Derain,
Marcel Duchamp, Max Ernst,
Léonor Fini, Aline Gagnaire, Prinz
Gholam, Alfred Jarry, René
Magritte, Bona de Mandiargues,
André Masson, Joan Miró,
Max Morise, François de Nomé,
Santiago de Paoli, Francis
Picabia, Janine Queneau,
Raymond Queneau, Man Ray,
Hugues Reip, Emile Savitry,
Lou Tchimoukow, Sarah Tritz,
Francisco Tropa et
Jacques Vaché
Du 3 novembre au 21 décembre
Vernissage le 3 novembre
Commissaire : Emmanuel Tibloux

Pour le centenaire de la publication
du Manifeste du Surréalisme, la
galerie Jocelyn Wolff choisit
d’explorer le versant littéraire
du mouvement, et d’exposer aux
côtés d’œuvres du surréalisme
moderne (Émile Savitry [1903-1967])
et contemporain (Sarah Tritz [1980])
une «bibliothèque surréaliste»,
constituée à partir de la bibliothèque
de Simone Collinet (1897-1980),
première femme d’André Breton
(1896-1966) et membre active
des débuts du mouvement. Cette
bibliothèque, composée des
publications du mouvement, de tracts,
de revues, et de papillons
surréalistes, montre toutes
les facettes de leur esthétique,
qui a cherché par tous les moyens
à «transformer le monde».